Christian, bénévole et parrain au Pérou

Parrainer un enfant, une expérience qui "dépasse ce qu'on peut imaginer"

“Ma filleule est une petite péruvienne, qui a eu 18 ans et qui va rentrer à l’université pour préparer un diplôme de secrétariat. On parraine cette famille depuis 1989, on a commencé par son grand frère jusqu’à ses 18 ans, puis comme je savais qu’il avait une petite sœur, on a conservé la même famille, donc maintenant on parraine la petite dernière. Elle est la dernière d’une famille de neuf enfants, qui habite dans un bidonville à quarante kilomètres de Lima."

"Il est évident que le parrainage n’a pas servi qu’à cet enfant, les neuf enfants par exemple ont fait des études. J’ai eu la chance de rencontrer ma filleule, et j’invite tous les parrains à le faire car c’est vraiment quelque chose de formidable. On a beau se préparer, d’après les lettres, les dessins, les choses qu’ils nous envoient, on a une vague idée mais la réalité dépasse largement ce qu’on peut imaginer."

La correspondance, un moyen de créer des liens très forts

"Il faut savoir, pour parler de la correspondance, que les péruviens aiment beaucoup écrire, ils sont très prolixes et ça c’est un gros avantage.  On a un moins quatre ou cinq lettres par an, plus des lettres pour la fête des mères, la fête des pères, pour Noël, pour Pacques. Tout petit ils nous envoient des dessins, et en grandissant ils nous font participer à la vie de la famille."

"C’est vrai que cet ensemble de lettres, que toutes ces nouvelles font que quand on parle de notre filleule péruvienne, on parle de notre famille péruvienne. Il y a des liens très forts qui s’installent, et ça c’est ce qui m’a surpris. Quand on a commencé à parrainer un enfant au Pérou, je pensais bien qu’il y aurait des liens affectifs, mais que ce soit des liens aussi forts je ne le pensais pas. Pour nous ça a été une grande surprise et une grande joie.”

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