Véronique, marraine à Madagascar
Vous êtes déjà allée 4 fois à Madagascar visiter votre filleule, comment s'est passée la première rencontre ?
En 2010, j’étais depuis sept ans la marraine d’Angela et, pour son anniversaire, j’ai décidé d'aller la rencontrer... Toutes ces années, on s’était écrit 4 fois par an. Et là, quand je l'ai vue... Elle était encore plus belle qu’en photo ! Ça a été une très forte émotion, tout le monde pleurait… C’était la première fois que des parrains venaient.
Comment sont employés les dons que le parrain verse chaque mois à notre association ?
A la scolarité, à la santé et à l'alimentation du filleul. Cette aide profite aussi à sa famille. Par exemple, pendant la soudure - la période la plus difficile pour pouvoir se nourrir car il n’y a plus de riz - grâce aux dons de parrainage, nos équipes locales fournissent un grand sac de riz à la famille de l’enfant parrainé. Les dons de parrainage peuvent également servir à soigner les enfants du paludisme...
Quelles sont les perspectives de vie pour les enfants que vous avez rencontrés à Madagascar ? Le fait d’être parrainé leur ouvre-t-il plus de possibilités ?
Ma filleule, par exemple, a 18 ans, elle est en première et veut devenir avocate plus tard et bien sûr, je vais l'accompagner dans ses études supérieures !
Sinon, à Madagascar, tous les enfants vivent dans la misère : les conditions de vie sont pénibles physiquement, moralement. C’est important que le filleul et ses parents se sentent appuyés par le parrain dans la construction de l'avenir du filleul. Partout j'ai pu constater que les enfants qui sont parrainés ont plus confiance en l’avenir que les autres !