Situation humanitaire au Liban : "L’éducation est une forme de résilience"

Alors que la situation au Liban reste particulièrement préoccupante pour la population locale, notre partenaire sur place livre un témoignage percutant sur le quotidien des enfants durant cette période de crise et sur l'utilisation des dons en faveur des familles les plus vulnérables.

La situation au Liban : L'école, un refuge pour les enfants en zone de conflit

"Il y a eu des bombardements le 24 octobre à quelques kilomètres d'ici, dans une zone de forêt. La population refuse cet état de guerre et tente de mener une vie normale. Les parents des enfants ont déjà connu les bombardements et refusent que leurs enfants n’aillent pas à l’école. Pour eux, le fait d’aller à l’école permet aux enfants de ne pas rester devant la télévision, sur les réseaux sociaux à regarder les images de la guerre. L’éducation est une forme de résilience"

"Depuis la rentréeaucun enfant n'a été absent. Malgré tout, le niveau d'anxiété est très important chez les adultes comme les enfants. À la rentrée, il a été clairement dit à tous les élèves que l’école n’était pas le lieu pour parler de la guerre et de politique et tout le monde semble s’y tenir. Le rythme en classe reste inchangé. Les élèves sont studieux et il n’y a jamais de débordements. En revanche, le niveau de violence lors des récréations est sans précédent. Il y a une très forte augmentation du nombre de bagarres entre enfants, dues au stress et à une certaine normalisation de la violence, qu’ils voient à la télévision. Cela est particulièrement le cas pour les élèves de CM2 et de 6ème. Les enseignants sont tous présents lors des récréations pour détecter et stopper ces bagarres. Un vrai travail de sensibilisation et de discussion est mis en place."

Crise au Liban : vos dons soutiendront les enfants et familles les plus défavorisés

"Depuis mi-septembre, de nombreuses personnes sont arrivées dans la zone afin de fuir leur région d’origine directement touchée par les bombardements. De ce fait, le prix des produits du quotidien a un peu augmenté, mais pas de façon importante. Il n’y a pas de pénurie. En revanche, les familles les plus vulnérables n’ont plus de rentrée d’argent. En effet, la plupart des parents des enfants parrainés travaillent à leur compte, surtout comme artisan dans le bâtiment. Depuis le début de la guerre, les familles, au-delà de l’aspect financier, ne font des dépenses que pour l’essentiel et remettent à plus tard les autres dépenses (comme des petits travaux). Les artisans se trouvent donc sans travail et sans revenus. Dans ce contexte, les familles défavorisées auront encore plus de mal à payer la scolarité." 

"Les dons reçus suite à la collecte menée par France Parrainages seront remis aux familles les plus en difficultés afin de leur permettre de payer la scolarité de leur(s) enfant(s). Pour permettre un accès à la scolarité à un maximum d'enfants, les dons seront utilisés en priorité en faveur des familles dont les enfants sont en attente de parrainage. 

"Aux nouveaux parrains ainsi qu’aux donateurs, merci de ne pas nous oublier. Votre aide sera très significative pour ces familles qui n’ont plus les moyens financiers, mais qui ont vraiment le désir que leurs enfants suivent une scolarité et une vie la plus normale possible"

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