Marthal : son chemin de l'orphelinat à l'autonomie grâce au parrainage
Le parrainage au service de leurs droits
Marthal raconte tout d’abord ses débuts difficiles à l’orphelinat, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant : « Lorsque nous sommes arrivées ma sœur et moi à l’orphelinat, les travailleurs sociaux ont dû faire beaucoup d’efforts pour que nous nous sentions chez nous. C’était une période très difficile pour nous, nous avions très peu de souvenir de notre mère et aucun de notre père. »
L’ancienne filleule recouvrit ses droits fondamentaux, elle put alors s’alimenter correctement et bénéficier d’un logement salubre et décent, mais surtout elle découvrit l’école pour la première fois : « Plus tard, je fus envoyée au sein du centre éducatif de Puduvasatham, où j’eu la chance d’être scolarisée et de continuer l’école. Durant mes études, je me suis intéressé tout particulièrement aux soins infirmiers. Grâce à l’association, j’eu l’opportunité de passer un diplôme d’infirmière. Une fois mon parcours universitaire achevé, je débutai ma carrière en fournissant des soins médicaux aux orphelins pris en charge dans l’orphelinat où j’avais grandi. »
D'enfant parrainé à responsable d'un centre éducatif : le chemin vertueux de Marthal
Aujourd’hui âgée de 30 ans, l’orpheline indienne est très heureuse de nous annoncer un grand évènement concernant sa vie personnelle : « Le 31 novembre prochain, je me marierais. Je remercie de tout mon cœur France Parrainages et l’association Saint Joseph’s Development Trust, pour tout ce qu’ils ont apporté dans ma vie. »