La famille de Sang, parrainé au Vietnam, a migré en ville pour survivre

Comme de nombreuses familles d'agriculteurs vivant dans le Nord du Vietnam, la famille du petit Sang, 6 ans, a décidé de migrer vers Hô-Chi-Minh-Ville, la plus grande ville du pays, pour y trouver une vie meilleure. La maman du petit Sang, parrainé depuis peu, vous livre son témoignage sur ses conditions de vie depuis leur arrivée en ville.

Sang et sa famille : des agriculteurs démunis et contraints de migrer vers la métropole pour survivre

"Le quotidien à Hô-Chi-Minh-Ville n’est pas facile, mais on peut trouver un moyen de faire sa vie ici."

"Je suis Pham Thi Thu Hien, la maman de Sang, 6 ans. Nous avons migré, mon mari et moi-même, depuis les provinces de Ha Nam et de Nam Dinh, au Nord du pays. Nous habitons à Hô-Chi-Minh-Ville depuis 7 ans." 

Parrainer un enfant en Asie"La province dans laquelle nous vivions avant de migrer vers Hô-Chi-Minh-Ville est peuplée d’agriculteurs et la vie y était très dure. Comme beaucoup de familles migrantes au Vietnam, nous sommes venus chercher une vie meilleure en nous déplaçant vers la métropole. Certes, le quotidien à Hô-Chi-Minh-Ville n’est pas facile, mais on peut trouver un moyen de faire sa vie ici. Je suis venue ici pour y trouver du travail. Heureusement, mes parents habitaient à Hô-Chi-Minh-Ville depuis 10 ans, ce qui nous a permis de leur confier notre petit Sang pour que nous puissions travailler, jusqu’à ses 4 ans. Notre fils vit aujourd’hui avec nous. Pour survivre dans la métropole, mon mari et moi vendons des glaçons. Cela nous permet de payer la pièce dans laquelle nous vivons, qui coûte plus de la moitié de nos revenus mensuels."

Parrainer un enfant en Asie : un moyen pour soutenir l'éducation des familles migrantes et défavorisées

"Maintenant que Sang est parrainé, j’aimerais qu’il puisse avoir une meilleure vie que nous grâce à ses études."

"Sang était d’abord scolarisé au sein de l’école maternelle de Mai Ahn B, gratuite pour les plus démunis et tenue par les équipes de l’association. J’ai eu la chance de les connaitre car nous habitons juste en face de l’école maternelle. Ainsi, lorsque Sang a eu l’âge d’aller à l’école, je l’ai inscrit à Mai Ahn B. Depuis, il adore apprendre à calculer, à lire, à écrire, il aime la musique et le dessin. Sang aime vraiment l’école !"

Parrainer une fille en Asie"Mon fils est aujourd’hui scolarisé en classe de CP et il fréquente une école publique. Avant que Sang soit parrainé, je devais financer moi-même ses frais de scolarité et son déjeuner à l’école, trop cher par rapport à nos moyens financiers. De plus, Sang a aussi des problèmes de santé, notamment une maladie de la peau, qui nécessite un traitement adapté. Notre fils est le plus grand de nos deux enfants. Nous avons aussi une petite fille, inscrite également à l’école maternelle de Mai Ahn B, tenue par les partenaires de France Parrainages. Elle vient tout juste de commencer la maternelle."

"Nos conditions de vie à Hô-Chi-Minh-Ville ne nous permettent malheureusement pas de prendre soin de nos enfants comme nous le souhaiterions. Notre fille est dénutrie et a une santé très fragile. Une nuit, elle a été mordue par des rats dans notre domicile et elle a eu de la fièvre. J’ai envie de pleurer quand j’y repense. Maintenant que Sang est parrainé et soutenu par l’association d’aide à l’enfance France Parrainages, j’aimerais qu’il puisse avoir une meilleure vie que nous grâce à ses études."

Parrainer un enfant au Vietnam          Je soutiens l'association

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