Témoignage de Francis Canterini, président de France Parrainages

Président de France Parrainages : un engagement bénévole dans l'association

"Je suis Francis Canterini, le président de France Parrainages. Avant ma retraite, en 1994, je n’avais jamais eu l'occasion de devenir bénévole ou de m'engager dans une association, j’étais beaucoup trop occupé professionnellement. Mon parcours m’avait quand même donné l’envie d’aider les autres, d’abord parce que socialement je suis d’une famille qui était très modeste, et deuxièmement j’ai vécu dans des zones dans le monde qui m’ont montré ce qu’était la misère. Donc je me suis dit : le jour où tu as du temps, parce que je n’en avais pas, à ce moment-là tu vas t’investir."

Du monde de la banque au secteur associatif et humanitaire

"J’ai répondu à une annonce sur internet, qui recherchait un administrateur pour l'association d'aide à l'enfance France Parrainages. Cela m’a valu les contacts avec le Président de l’époque, et puis un certain nombre de personnes qui m’ont accepté au sein du conseil d'aministration mais dans un premier temps comme observateur. Je suis resté un an au conseil d'administration sans statut d’administrateur mais avec une forte implication dans l'association. En juin 2015 se tenait l’Assemblée Générale, j’ai présenté ma candidature mais les personnes qui pouvaient voter et donner leurs avis, notamment de l'antenne d'Ille-et-Vilaine, se sont abstenues en considérant que mon passé de banquier n’était pas très propice à me lancer vers l’associatif."

"Cela m’avait vraiment surpris d’abord parce que c’était une volonté de ma part de participer, je n’avais aucune obligation, mais en même temps je comprenais les réticences que peut avoir le milieu associatif par rapport à un certain nombre de métiers ou de professions. Ce qui m’a vraiment fait plaisir c’est que le conseil d’administration m’a nommé Président, et un an après, lors de l'Assemblée Générale, les personnes qui s’étaient abstenues m’ont dit « écoutez franchement on ne regrette pas du tout, c’est super ce que vous faites ». Cela m'a beaucoup réconforté, je me suis dit que le travail avait servi, puisque les membres de l'association ont reconnu que l'on pouvait avoir été quelqu’un mais que l'on peut aussi devenir quelqu’un d’autre."