TÉMOIGNAGE. Ils parrainent Yaëlle, 13 ans, « le coup de jeune de notre week-end »
Le parrainage de proximité permet à Yaëlle de changer d'environnement
"J'aime la nature et les animaux, alors venir à la campagne chez mon parrain et ma marraine, c'est génial."
Le quotidien débute son article en expliquant que "depuis trois ans, Yaëlle passe régulièrement une journée chez ses parrains Philippe et Laurence Bocel. La complicité entre ces trois-là fait plaisir à voir. Assise entre Philippe et Laurence, dans le canapé de leur maison située au beau milieu des prés, à Pacé, Yaëlle Richard, 13 ans, attend la fin de la discussion pour aller papouiller les chats dehors : « J’aime les animaux et la nature ». Elle vit dans un appartement de Villejean, à Rennes. Alors un week-end toutes les trois semaines à un mois, c’est la joie : « Chez moi, je voyais peu de personnes, j’allais beaucoup à la bibliothèque mais il n’y avait pas la nature. Venir ici, ça coupe. »".
Le lien s'est rapidement tissé entre Yaëlle et ses parrains
"Nous avons discuté avec Yaëlle et sa maman, le courant est passé immédiatement."
Le journal continue en disant que les parrains et la filleule se sont rencontrés par le biais de France Parrainages il y a déjà trois ans : "Philippe et Laurence participaient à une fête organisée par l’association France parrainages 35, qui y invite filleuls et parrains potentiels. « On a discuté avec Yaëlle et sa maman », se souvient Philippe. Le courant est passé immédiatement. Et aujourd'hui quand elle vient en week-end chez eux, ils vont « au marché, on a aussi fait du vélo, on est allés voir les chevaux d’un centre équestre car elle adore les animaux… ». On ne cherche pas forcément à faire de grandes choses, on passe du temps ensemble, on discute. Elle est le coup de jeune de notre week-end »."
La jeune fille est pleinement intégrée à la famille
"Nos deux fils la taquinent comme une petite soeur, et elle connait notre famille et nos amis."
"Le couple a deux grands garçons, qui ne vivent plus à la maison. Mais qui connaissent bien la jeune fille, qu’ils taquinent comme une petite sœur. Elle vient même parfois aux pique-niques entre amis. « Ils la connaissent, maintenant. Ils nous demandent souvent de ses nouvelles. ». À l’heure de la préadolescence, les choses pourraient changer. « On a vu une psychologue de l’association, on se prépare au fait qu’elle ait envie d’autre chose. Mais on a des centres d’intérêt en commun : la nature, le bricolage » , liste Philippe. « Et puis, elle voudrait un âne », sourit-il. L’équidé vivant une trentaine d’années, pas sûr que leur histoire s’arrête là…"