Au Burkina Faso, où plus de 1000 cas liés au coronavirus ont été recensés, Solange, 18 ans, est soutenue par notre association et accueillie depuis 10 ans au sein de l'orphelinat de notre partenaire local à Dédougou. Durant l'épidémie, le pays avait mis en place des mesures de confinement de la population. Solange vous raconte son quotidien au Burkina Faso pendant la crise sanitaire.
Au Burkina Faso : un quotidien bouleversé par le confinement
"Durant le confinement, nous avons tout de même pu bénéficier d’un professeur particulier que l’association a mis à notre disposition"
"Je m’appelle Solange, j’ai 18 ans, et je suis accueillie à l’orphelinat Sainte Cécile de Dédougou au Burkina Faso depuis 10 ans. Je ne vis plus avec ma famille car je suis orpheline de père. Ma mère n’a quant à elle pas les moyens financiers de s’occuper de moi. Aujourd’hui je suis en classe de 3ème. Pendant le confinement, je n'ai pas pu retourner à l’école. J'ai peur de ne plus être au niveau lorsque je reviendrais à l'école car j'avais l'habitude de m'exercer avec mes camarades de classe avant le confinement."
"Durant cette période, nous avons tout de même pu bénéficier d’un professeur particulier que l’association a mis à notre disposition. Nous pouvions ainsi réviser les cours de Mathématique et de Sciences naturelles. Pendant le confinement, les équipes de l'association continuaient leurs actions et nous proposaient de nombreuses activités pour nous occuper : arroser les plantes de la propriété, apprendre à faire la cuisine, nourrir les animaux…Le soir, j’avais pour habitude de regarder le journal télévisé afin d’avoir des nouvelles et des informations sur l’actualité du pays pendant l'épidemie."
Subvenir aux besoins des enfants vulnérables pendant le confinement
"Étant orpheline, je suis prise en charge toute l’année par l’association et pendant le confinement, même si je ne pouvais plus aller à la cantine car l’école était fermée, l’association a assuré l’ensemble de mes repas quotidiens. Durant toute cette période, les autres enfants et moi ne pouvions pas sortir de l’orphelinat. Les équipes de l’association nous ont également beaucoup sensibilisé aux gestes barrières pour éviter la transmission du Covid19 et aujourd’hui, nous connaissons tous les risques de ce virus. J’ai hâte de retourner à l’école car mes amis me manquent et que je voudrais devenir professeur d’anglais plus tard."
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