Une belle solidarité entre mamans - Maxi
Le parrainage de proximité, une relation humaine aux enjeux multiples
L’article de Maxi fait tout d’abord le rapprochement entre les envies de la marraine et celles de la mère de Gio, qui voyaient dans le parrainage des objectifs bien différents : « À 40 ans, ma vie était déjà bien remplie », confie Anne, la marraine de Gio. « Mais je me suis dit qu’aider une enfant à grandir serait vraiment profitable pour tous. Non seulement, Kim, ma fille unique, pourrait découvrir à quel point elle vit dans un milieu protégé, mais cela lui apprendrait également à partager. De mon côté, je ressentais le besoin de faire un geste citoyen engagé ».
Morgane, la maman de Gio, confie aux journalistes les raisons qui l’ont poussé à franchir les portes de France Parrainages : « Tout a commencé il y a huit ans, nous revenions de vacances. Sur la route, j’ai senti mes muscles se contracter. Heureusement, j’ai eu le temps d’arrêter le véhicule. Mais j’ai fait un malaise à l’arrêt. À mon réveil, j’étais à l’hôpital. Entre le loyer, l’électricité les courses alimentaires et mon traitement médicamenteux pour l’essentiel non pris en charge par la Sécurité sociale je dois compter les centimes dépensés à partir du 15 de chaque mois Par ailleurs, à cause de relations très toxiques vécues depuis mon enfance j’ai été amenée à couper les ponts avec mes parents. Je vis séparée du père de Gio depuis qu’elle a un an et demi, et il est absent de sa vie. Je ne peux donc plus m’appuyer sur personne pour élever ma fille. Et pour grandir correctement Gio avait besoin de s’appuyer sur d’autres adultes. J’ai pensé que grâce au système de parrainage ma fille pourrait s’ouvrir davantage sur le monde, voir que toutes les mamans ne sont pas malades et que les hommes peuvent être des pères aimants. Dans l’idéal, je voulais trouver un couple marié avec des enfants. »
Les bénéfices du parrainage sur les enfants parrainés
Anne et sa filleule Gio se sont finalement trouvées et depuis les moments de partage et de complicité entre la jeune fille et sa marraine ne se comptent plus. Dans l’hebdomadaire, Anne revient sur une journée qui l’avait marqué : « Nous étions parties très tôt le matin, avec Kim, ma fille, du même âge que Gio. Il faisait si beau. L’eau était encore fraîche. Les filles ont joué dans l’eau toute la journée. En repartant, nous avons mangé toutes les trois une glace à la fraise. Gio semblait si épanouie. Au retour, elles se sont endormies toutes les deux à l’arrière de la voiture. Au volant, je sentais que j’avais marqué un point ! »
Anne, la marraine de Gio, explique ensuite les différentes activités effectuées avec sa filleule, notamment à l’occasion des vacances scolaires : « À Noël, nous sommes allés à la fête foraine. Régulièrement, je l’emmène à la plage ou au restaurant. Nous sommes également parties deux jours à Paris, au printemps. Pour Gio, c’était une première ! Je cherche des activités enrichissantes. Je n’attends aucun remerciement. Ma récompense, je l’ai quand je perçois des lueurs de bonheur dans ses yeux et cela n’a pas de prix. »
Depuis que le parrainage s’est mis en place, Morgane, la maman de Gio, voyait clairement la différence sur son enfant : « Lorsque ma fille est rentrée le soir, j’ai bien vu à sa mine réjouie qu’elle avait passé un formidable moment ! Cela m’a rendu heureuse. »