Pour parrainer un enfant, pas besoin d'aller au bout du monde - Libération
Ce reportage, réalisé par l'AFP et publié par le journal Libération, se focalise sur le parrainage de proximité, moins connu et développé que le parrainage international. Dans l'article du quotidien, Francis Canterini, Président de France Parrainages interviewé par l'AFP, explique que le parrainage d'enfants en France "constitue un engagement différent car les parrains et marraines doivent régulièrement donner du temps à enfant."
France Parrainages accompagne plus de 800 enfants dans une quinzaine de départements français. Dans l'article de Libération, Francis Canterini dresse le portrait type des familles faisant appel au parrainage de proximité:
"Les enfants concernés sont souvent en situation de fragilité sociale et familiale, une majorité issus de familles monoparentales et d'autres résidant dans des foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance."
Les journalistes de l'AFP sont partis à la rencontre d'une marraine et de son filleul, Lisa et Rayan, agé de 11 ans. Celui-ci vit avec sa mère, son frère et sa soeur, et est parrainé par Lisa depuis bientôt six ans. Il partage généralement du temps avec sa marraine le mercredi après-midi, une partie des week-ends et des vacances.
Les raisons qui poussent les parents à faire parrainer leurs enfants sont quant à elles diverses et dépendent des situations de chacun. Djeneba, la mère de Rayan, explique dans l'article s'être tournée vers ce dispositif car elle avait le sentiment d'avoir "une relation trop fusionnelle" avec son fils."Il ne pouvait plus se passer de moi, dormir sans moi."
"Avec mon mari, nous avions de la place pour un deuxième enfant dans notre famille, et avons trouvé dans le parrainage une occasion de concrétiser notre désir de solidarité", raconte Lisa.
Enfin, le reportage met en avant le principal frein au développement du parrainage de proximité : recruter des parrains bénévoles. Sélectionnés selon des critères précis (extrait de casier judiciaire, vérification des conditions de vie, entretiens avec des psychologues) et suivis par l'association durant le temps du parrainage, ils sont encore aujourd'hui trop peu nombreux face à la demande croissante de parents souhaitant faire parrainer leur enfant.