Tanzanie : comment lutter contre le paludisme infantile ?
La maladie de la pauvreté
- En 2015, 3,2 milliards de personnes environ – soit près de la moitié de la population mondiale – étaient exposées au risque de contracter le paludisme*
- La plupart des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie surviennent en Afrique subsaharienne, et notamment en Tanzanie
- Selon les dernières estimations de l’OMS pour l'année 2015, 214 millions de cas de paludisme dans le monde et 438 000 décès ont été recensés
Au-delà des ravages sanitaires, le paludisme a de graves conséquences économiques en Afrique. Il ralentit la croissance et le développement économique et perpétue le cercle vicieux de la pauvreté. C'est une maladie qui touche principalement les populations démunies qui vivent généralement dans des zones rurales, dans des logements mal construits offrant peu ou pas de protection contre les moustiques porteurs de la maladie.
C'est le cas - entre autres- de la Tanzanie, pays dans lequel France Parrainages agit grâce à son partenaire local, Partage Tanzanie, depuis plus de 25 ans.
Les actions sanitaires de France Parrainages en Tanzanie
Les moyens pour lutter simplement et efficacement contre la prolifération de ce fléau existent et les équipes de Partage Tanzanie se mobilisent chaque jour auprès des populations locales contre le paludisme :
- grâce à l’assainissement de l’environnement (éradication des eaux croupissantes et déchets non organiques)
- prise en charge et traitement immédiat des personnes infectées
- mais aussi grâce à la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide
France Parrainages récolte chaque année des fonds auprès de ses donateurs afin de financer l'achat de ces moustiquaires. Au printemps de cette année, ce sont pas loin de 500 moustiquaires qui ont pu être distribuées aux enfants et à leur famille dans les villages de la Kagera, région de Tanzanie.
Grâce aux donateurs France Parrainages et l'action de Partage Tanzanie, la pauvreté recule chaque année en Kagera et la condition des orphelins s’améliore.
Je parraine un enfant en Tanzanie
*OMS 2016